Il est vrai qu'avec le vote à une immense majorité de l'amendement relatif aux assistants parlementaires, nous venons d'assister à un bel élan au cours duquel les députés se sont libérés des quelques contraintes qu'ils pouvaient subir. Je pense que nous avons fait oeuvre utile.
Vous affirmez, madame la ministre, qu'il faut du temps. Toutefois, il y a aussi urgence, puisque, si j'ai bien compris, le Président de la République souhaitait que soit adopté dès l'été un texte fort relatif à la confiance et la moralisation de la vie publique. C'est vous qui avez donné ce tempo !
Vous dites, madame la rapporteure, qu'il faut prendre le temps d'évaluer, qu'une loi a été adoptée en 2016, qu'on va voir ce qui va se passer, si demain coule la Seine et si cette loi aura un impact positif ou négatif… Mais, pardonnez-moi : ces affaires de pantouflage, on les connaît depuis tant d'années ! On est allé jusqu'à nous dire en commission que les possibilités qui sont données de passer du public au privé participeraient, tenez-vous bien, de la « fluidification entre le privé et le public » !