Eh bien, s'agissant des 2 %, vous avez bien la queue du renard qui vous sort de la bouche, madame la ministre, parce que vous savez très bien que ces 2 % sont imposés par l'OTAN alors que vous le niez aujourd'hui. Il faudrait que l'on puisse véritablement étudier en commission ce qui rend nécessaire d'atteindre un tel chiffre, au terme d'un audit précis, armée par armée, audit qui reste à faire.
Troisième raison : le secret-défense sur la dissuasion nucléaire. L'argument du secret-défense est un peu trop facile : les députés ne disposent d'aucun élément, d'aucune précision sur le type d'armement qui va être développé alors que cela coûte extrêmement cher. Tout reste flou.