Le projet de loi de programmation militaire dont nous entamons la discussion cet après-midi traduit l'engagement présidentiel de porter le budget de la défense à 2 % du PIB à l'horizon 2025. Près de 7,4 milliards d'euros supplémentaires lui auront alors été consacrés en moyenne chaque année par rapport à la période 2014-2018, soit une augmentation de 23 %. Il s'agit de donner à nos armées les moyens d'accomplir leurs missions. Cet effort budgétaire n'est pas, comme je l'ai entendu, limité ou incertain : il est inédit, sécurisé et réaliste.
Inédit car l'effort budgétaire est à replacer dans un contexte de réduction des dépenses publiques de 4,5 points de PIB d'ici à 2022, témoignant ainsi de la priorité accordée par le Gouvernement à nos forces de défense. Nos collègues de la droite de l'hémicycle, qui ne sont pas à une contradiction près,