Nous faisons toujours partie du commandement intégré de l'OTAN au sein duquel – c'est désormais certain – nous comptons autant de rivaux que d'alliés.
Si seulement la France, dotée d'un président tout neuf, inspiré, irrésistible, un président qui – il faut le reconnaître – marche sur l'eau, et à qui tout réussit, avait su retrouver la diplomatie qui fut, avec celle de nos voisins de l'autre côté de la Manche, la plus grande du monde, en renouant des amitiés qu'elle a perdues depuis longtemps parce que nous avons abandonné nos frères !
De même, nous aurions pu envisager différemment le service civique : trois mois, compte tenu de l'état dans lequel se trouve notre peuple, ce n'est rien. Nous n'avons vraiment aucune leçon à donner aux autres. Ceux qui dans les banlieues rejettent la civilisation qui devrait être la leur tant ils se sentent maltraités, ceux qui habitent dans nos bouts de France au-delà des mers, et ceux qui sont abandonnés au fond de leur campagne, croyez-vous qu'ils pensent comme nous ce soir ?
Pour renouer avec ce peuple, il fallait, ainsi que je l'avais proposé – c'était ma mesure la plus chère, 10 milliards d'euros, mais je n'ai jamais eu l'occasion de la présenter – un service civique d'une durée de onze mois, du 10 septembre au 10 juin. Pour celui qui l'accomplirait, cela signifierait ouvrir ses premiers droits à la retraite, passer le permis de conduire pour toutes sortes de véhicules et récupérer les numéros de téléphone portable de toute sa génération !