Nous avons déjà eu ce débat en commission. Comme vous l'avez dit, monsieur Chassaigne, cet amendement part du principe que l'objectif de 2 % inscrit dans cette loi de programmation militaire à l'horizon 2025 ne serait qu'une forme de diktat venu de l'extérieur, en l'occurrence, de M. Trump.
Je vous ai dit tout à l'heure que nous n'avions pas eu du tout cette approche. Nous avons construit cette loi de programmation militaire à partir des besoins exprimés par nos armées, dont certains responsables sont venus faire état en commission. Il ne s'agit donc pas du tout de s'aligner sur quelque chose qui viendrait de l'extérieur, mais, avant tout, de répondre à un besoin de réparation de forces qui ont été beaucoup sollicitées dans le passé, avec une évolution des moyens qui leur étaient affectés, que nous avons rappelée tout à l'heure.