Même avis, pour la raison précédemment indiquée.
Nous avons fait un choix de cohérence – exprimer l'ambition 2025 de porter à 2 % du PIB l'effort en faveur de la défense – et, en même temps, de responsabilité, car, comme l'a dit M. le rapporteur, si nous avions inscrit fermement dans la loi les annuités 2024 et 2025, plusieurs d'entre vous nous auraient interrogés sur notre légitimité à engager ainsi les finances publiques de notre pays au-delà de la durée du quinquennat.
La solution que nous avons trouvée pour résoudre ce problème réel consiste à prévoir un rendez-vous en 2021, date à laquelle la majorité actuelle sera toujours en responsabilité, pour, d'une part, vérifier la bonne exécution des premières années de la LPM et, d'autre part, définir le chemin qui doit conduire vers cet objectif de 2 % du PIB, grâce à des informations macroéconomiques beaucoup plus précises que celles dont nous pouvons disposer aujourd'hui.