Certes, je ne fais pas partie de la commission de la défense et n'ai pas pris part aux débats en commission. J'ai toutefois été assidu à ceux de ma commission des affaires étrangères ; la rapporteure pour avis peut en témoigner !
Pour revenir au fond, au bout du compte, c'est le budget qui doit correspondre aux besoins de nos armées. Nous ne disons pas qu'il ne faut pas porter l'enveloppe à 2 % ; nous disons qu'il faut un budget qui corresponde aux intérêts vitaux de la France et aux besoins de l'armée française. S'il faut 2,5 % du PIB, fixons-le à 2,5 % ; s'il faut 1,8 %, fixons-le à 1,8 %. Mais faisons d'abord l'inventaire des besoins !