Ce n'est pas à nous de défendre la raison d'État. Les YPG, les unités de protection du peuple, sont aujourd'hui massacrées par des gens qui sont théoriquement nos alliés, avec lesquels nous sommes liés par un accord de défense réciproque, mais dont nous ne partageons plus la stratégie et dont nous savons le jeu trouble qu'ils ont joué dans le développement, y compris financier, de Daech, et, pire, dont le Président vient de déclarer qu'il poursuivrait l'offensive jusqu'à Kobané, une ville, chers collègues, où, il y a quelques mois, nous voyions les Kurdes…