Je crois que la formulation de cet alinéa 411 nous place malgré tout dans un entonnoir, madame la ministre. Vous nous dites qu'on va conduire des études et qu'on prendra après la décision, soit d'attendre le retrait du porte-avions Charles de Gaulle pour en mettre un nouveau en service, soit de l'anticiper pour produire pendant un certain temps un effet de tuilage, faisant coexister provisoirement deux porte-avions. L'ennui, c'est qu'il sera un peu tard, car quand on va faire les études, on ne cherchera pas les mêmes choses selon l'option en vue.
S'il l'on n'envisage qu'un seul porte-avions après le retrait du Charles de Gaulle, on voit grand, on fait un gros porte-avions, puissant et de grande capacité. Si l'on se dit que l'on en commandera peut-être deux, comme le Foch et le Clemenceau dans les années 1960, on peut voir plus petit et l'on n'étudie pas, alors, le même type de porte-avions.