Monsieur Bazin, vous demandez un rapport ; vous devinez mon avis.
Vous parlez de certains métiers en tension comme l'informatique, les professions juridiques et la cyber. Je ne parlerai que de cette dernière pour essayer de vous convaincre de retirer votre amendement. En matière de cyber, les liens entre le monde de l'entreprise et la garde nationale sont de plus en plus resserrés. Ainsi, on a créé une réserve citoyenne cyberdéfense, constituée de bénévoles compétents, dont l'objectif est de sensibiliser la Nation aux enjeux de la cyberdéfense.
Il existe en outre une réserve opérationnelle de cyberdéfense, prévue par le Pacte défense cyber de 2014, qui représente un véritable réservoir de forces mobilisable en cas de crise majeure sur le territoire national. L'objectif à atteindre pour 2019 – c'est-à-dire demain – est de porter cette réserve de cyberdéfense à 4 440 personnes, réparties comme suit : 40 postes permanents dans vingt régions, y compris d'outre-mer ; 400 réservistes opérationnels, dont 200 en régions d'outre-mer ; et 4 000 citoyens mobilisables sur l'ensemble du territoire national, tous ces réservistes étant liés à la cyberdéfense dans leur vie professionnelle.
Si l'on met de côté l'idée de rapport, la volonté qu'exprime votre amendement est satisfaite. Je vous invite donc à retirer votre amendement.