Je comprends vos arguments, mais le problème, pour les entreprises, demeure. Pour que leurs salariés puissent s'engager dans la réserve, il faut qu'il s'agisse d'une relation gagnant-gagnant. Or, aujourd'hui, le système n'est pas assez incitatif. L'effort – bienvenu – de cartographier les besoins de nos régiments, qui répond à la volonté de régulation et d'aménagement du territoire, montre que, dans certaines zones, il existe des pénuries. Ce n'est pas le cas en Île-de-France ni en Bretagne – et cela se comprend par rapport au nombre des centres de formation – , mais là où les ressources sont rares, notamment dans les territoires périphériques, il faut pouvoir les apporter à la fois aux entreprises et aux régiments.
Il s'agirait d'une relation gagnant-gagnant, puisque les cyberacteurs reviendraient dans leur entreprise dotés d'une plus grande expertise ; l'entreprise serait elle aussi gagnante, notamment en matière de protection des données. Avec le règlement européen en cours d'approbation, cela permettrait une avancée notable.
Je pense que c'est une piste de travail qu'il convient de creuser. Je maintiens donc l'amendement.