Cet article reconduit un dispositif, inscrit dans la LPM précédente, qui permet un départ anticipé à la retraite, tout en l'améliorant puisqu'il était interdit, jusqu'à présent, à un officier supérieur de cumuler la pension de retraite avec une activité d'enseignement dans un établissement public. L'article l'autorise.
Cette mesure visait à limiter le cumul avec d'autres activités – réserve, commissaire-enquêteur – pour éviter des effets d'aubaine. Or enseigner est du domaine de la culture et de la pensée. Il s'agit de corriger par là même les différences de situation entre les personnels d'active autorisés à enseigner et les mêmes, devenus bénéficiaires des modalités de départ anticipé. L'objectif est également de gommer les disparités avec les généraux qui, eux, n'étaient pas entravés dans leur capacité à enseigner. Il n'est évidemment pas question de remettre en cause cette faculté.
Adopter cet article, c'est mettre en valeur un vivier d'expériences et de connaissances culturelles et techniques dont les établissements publics sont demandeurs. C'est aussi favoriser la recherche et la pensée militaires dans l'armée en faisant le lien entre la fin de carrière et une reconversion, après la retraite, dans l'enseignement. Je suis persuadée que cet article trouvera auprès de vous l'écho que ces personnels en attendent.