Monsieur le ministre d'État, je me félicite de vos propos. J'aimerais vous interroger sur le glyphosate et les meilleurs moyens d'en sortir intelligemment, ce que nous souhaitons tous. La France s'est d'ailleurs prononcée pour une durée de trois ans, ce qui paraît raisonnable pour développer la recherche et des pratiques de substitution. Dans un entretien que vous avez accordé à un hebdomadaire le 15 octobre 2017, vous réaffirmiez votre opposition au glyphosate et votre volonté d'en sortir intelligemment : « l'objectif est d'y parvenir le plus vite possible, en développant des solutions de substitution ». Vous indiquiez également que vous ne reculiez pas, mais qu'il fallait de temps en temps savoir patienter. Aujourd'hui, quelles solutions de transition sont proposées ? Dispose-t-on des moyens de financer la recherche pour trouver des produits de substitution au glyphosate et éviter que nos agriculteurs – dont nous avons bien senti leur inquiétude durant les états généraux de l'alimentation – n'utilisent d'autres produits potentiellement plus dangereux ?