Monsieur le directeur général, merci pour votre présentation. Il me semble effectivement que le rôle de Business France est d'accompagner les PME et les ETI dans cette mission d'internationalisation, et de les aider à capter des investissements étrangers.
Vous nous avez expliqué au début de votre intervention que, sur la question du bien-fondé d'un rapprochement d'Alstom et Siemens, la réponse ne se situait pas à votre niveau, mais au niveau politique. Il n'empêche que la filière ferroviaire, que je connais bien, est composée des trois « locomotives » que sont Alstom, Bombardier et Siemens, présents en force sur notre territoire national, et, tout autour, d'un écosystème d'ETI et de PME évidemment attentives à l'évolution du marché ferroviaire, et qu'il est de votre rôle d'accompagner, le rapprochement entre les deux acteurs européens étant venu perturber l'équilibre qui pouvait exister jusqu'alors sur le marché national.
On vient de parler de l'Inde et de la Chine. De façon plus générale, on peut parler de l'Asie, où émergent de nouveaux acteurs du ferroviaire. Comment accompagnez-vous nos ETI et nos PME, face à de potentiels arrivants sur le marché européen ?
Je voudrais également vous interroger à propos de l'implantation d'acteurs étrangers sur le territoire national. Quelle est votre méthode d'essaimage ? Vous nous avez donné l'exemple d'une entreprise nigériane qui allait s'installer à Annecy. Comment « vendez-vous » notre territoire ? Comment faites-vous la promotion des territoires de notre pays ? Je parle bien sûr des régions. Vous avez expliqué que certaines d'entre elles étaient en avance, notamment dans le domaine de la production. C'est très important, puisque d'un territoire à l'autre, les avantages fiscaux, la CFE et les zones de revitalisation rurale, sont des atouts intéressants pour les investisseurs.
Enfin, quel est l'impact du Brexit sur les industriels présents Outre-manche, ou qui souhaiteraient s'y implanter. Les négociations n'étant pas encore terminées, on ne sait si l'on assistera à un « hard Brexit » ou à un « soft Brexit ». Dans un tel contexte, de quel atout peut jouer la France ?