C'est avec beaucoup d'intérêt que nous vous avons écouté retracer votre carrière et présenter votre vision de l'ACNUSA et de votre rôle. On sent bien que votre action au quotidien auprès de différents services de diverses structures, dans les collectivités ou au service de l'État, vous donne la compétence et l'assurance nécessaires pour remplir cette fonction de président de l'ACNUSA. Le groupe Les Républicains ne votera évidemment pas contre votre nomination.
J'ai néanmoins quelques questions.
Vous êtes administrateur de Groupe ADP, propriété à 50,6 % de l'État français – participation qui peut être valorisée à 9 milliards d'euros environ. Groupe ADP, ce sont aussi 100 millions de passagers par an, 136 compagnies, les aéroports de Paris, et 571 millions d'euros de bénéfices l'an dernier. Et, avec 300 millions d'euros de dividendes, c'est une pépite nationale. Or l'État a décidé d'étudier la possibilité de céder une partie de sa participation au capital. Qu'en pensez-vous ? Cela conduirait évidemment, compte tenu du niveau actuel de la participation, à une privatisation de cette structure extrêmement importante pour notre rayonnement mais aussi pour l'ensemble du pays.
Par ailleurs, vous connaissez sans doute le collectif d'associations à l'origine des procédures contre ADP. Le Conseil d'État a jugé recevables les recours que ces associations avaient formés et renvoyé les parties devant les juridictions administratives. Quel est votre sentiment sur ce sujet ?
Allez-vous vous attaquer sérieusement aux problèmes de trajectoires et de plafond, à l'origine de nuisances significatives pour les riverains ?