Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du mercredi 26 juillet 2017 à 15h00
Confiance dans la vie publique — Article 2 ter e

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Notre groupe est favorable à ce rapport – un rapport, en soi, ça ne mange pas de pain. Mme la rapporteure a affirmé que quelques améliorations étaient survenues. Mais vous n'ignorez pas, mes chers collègues, pourquoi elles ont été apportées : parce qu'une bonne partie des hauts fonctionnaires issus des trois écoles visées – qui ne sont pas les seules concernées – ne remboursaient jamais les sommes engagées par l'État, ce qui était tout de même un peu choquant.

Cela étant l'amendement évoque uniquement le remboursement des traitements et indemnités versés au cours de la scolarité au sein de ces écoles, qui dure, pour donner un ordre de grandeur, entre deux ans et demi et trois ans. Or ce n'est qu'une toute petite partie du coût réel : en réalité, la vraie dépense réside dans le coût de la scolarité, qui est bien plus élevé que celui des salaires – de l'ordre de 100 000 euros par an.

C'est ainsi le cas à l'École polytechnique – une école théoriquement militaire, mais qui en réalité est tout sauf cela, même s'il arrive de temps en temps qu'un de ses élèves entre dans l'armée. C'est une prétendue école militaire qui ne forme pas de militaires. Incroyable, n'est-ce pas ? Mais le lobby des anciens élèves de cette école – comme il en existe à l'ENA ou à Normale Sup – entend maintenir le système tel qu'il est. Ce sont toutes ces questions que devrait aborder le rapport demandé.

Je n'ai pas bien compris votre position, madame la rapporteure : êtes-vous favorable ou défavorable à cet amendement ?

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