Dans les outre-mer, l'application du principe de laïcité pose problème. En Guyane, par exemple, le salaire des prêtres est à la charge de la collectivité territoriale. C'est une survivance d'une ordonnance de Charles X. J'imagine que, à l'époque, étaient envoyés en Guyane des bagnards ou des gens très désespérés. Il fallait donc leur apporter des solutions pour sauver leur âme. Cependant, aujourd'hui, ce régime est périmé et il serait temps de se demander s'il faut continuer à financer, en Guyane, le salaire des prêtres. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas financer celui des imams ou des pasteurs, s'il y en a ?
Je ne sais pas si le présent amendement est un bon moyen pour aborder la question, mais c'est un problème qui doit être traité dans le cadre de notre réflexion sur la laïcité.