J'ajouterai un dernier mot à l'histoire du Concordat. Vous savez fort bien, mes chers collègues, que cela ne signait pas le début d'une expérimentation, mais découlait de l'histoire tumultueuse et douloureuse de notre pays. Parce que la France avait repris à l'Allemagne des territoires à l'issue de la Première guerre mondiale, territoires sur lesquels la population avait connu durant plus de cinquante ans un certain type d'administration, elle a décidé, pour mieux intégrer ces citoyens, hélas éloignés de la patrie, de maintenir le Concordat.