Il semble que l'on essaie de détourner le débat. Une machine d'inspection chez EDF examine les cuves et fournit des données qui ne sont exploitées que sur les 25 premiers millimètres, car c'est là que se situent les défauts de sous-revêtement survenus lors de la fabrication des cuves.
C'est une très bonne chose que cette machine ait été prêtée à Electrabel pour vérifier les cuves belges, mais là n'est pas le débat. À la relecture des données de cette machine, sur 80 millimètres d'épaisseur, EDF a-t-elle constaté l'existence de défauts qui n'avaient pas été remarqués jusqu'à présent ? Nous avons les documents, plusieurs rapports internes d'EDF, qui affirment effectivement que sur ces six cuves, ils ont constaté des défauts qu'ils ne connaissaient pas. Certains défauts étaient connus, notamment sur des zones proches de soudures, puisqu'ils avaient été remarqués lors de la fabrication. Mais d'autres ne l'étaient pas. Dans d'autres rapports, EDF compare ces défauts à ceux qui ont été détectés sur les centrales belges, dus à l'hydrogène, en précisant que les siens sont moins nombreux et plus petits.