Vous venez de déclarer que vous n'aviez pas étudié les questions de sécurité. J'en conclus que vous nous parlez essentiellement de sûreté. Quelle différence faites-vous entre les deux et pensez-vous qu'il y ait intérêt à rapprocher ces deux sujets ?
Vous avez ensuite souligné le supposé revirement de paradigme de l'ASN qui prend en compte un risque qui pourrait s'avérer, et donc organise la protection contre ce risque au lieu de se borner à considérer qu'il n'existe pas. N'est-ce pas une maladresse intellectuelle ? On peut en effet tout faire pour éviter un risque et ajouter un niveau de protection en considérant que ce risque pourrait se réaliser et que, dès lors, il faut s'en prémunir. Ne diriez-vous pas l'inverse si l'on ne procédait pas à cette phase supplémentaire de protection contre ce risque ?
Enfin, concernant l'abrogation du décret de 1926 à compter du 19 juillet 2016, pouvez-vous nous expliquer en détail, d'un point de vue juridique, ce qu'il en est ? Quel est le décret à l'origine de cette abrogation, décret bien antérieur ?