Derrière ces froides statistiques, ce sont des êtres humains sous pression que vous installez dans la détresse. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants parfois très jeunes qui voient leur vie basculer. C'est ce que vous nommez le « sans-abrisme », pudique locution qui couvre comme un linceul les drames de l'hiver. J'en ai une autre pour vous : le « non-choisisme », qui vous informera qu'à part certains ascètes, nul ne choisit la misère.