On ne peut pas lier un projet politique d'émancipation par l'éducation à un coup du sort – c'est du moins notre vision. Quoi qu'il en soit, on peut débattre. Alors, des amphithéâtres peuvent être bloqués, des assemblées générales se tenir, des débats avoir lieu, mais sur des bases saines et objectives. Or ce n'est pas le cas aujourd'hui, et la confusion règne.
Cette confusion entraîne des violences inacceptables, à la fois contre ceux qui bloquent les établissements et contre ceux qui, voyant arriver les sessions d'examens, veulent continuer à suivre leur scolarité.
Il est aujourd'hui souhaitable d'envoyer un message d'apaisement, pour que le bon fonctionnement de nos universités ne soit pas entravé.
Par conséquent, madame la ministre, pouvez-vous nous éclairer sur la situation et sur les mesures prises par le Gouvernement, afin que l'année scolaire se déroule dans le calme et la sérénité ?