En matière de qualité, d'efficacité et de transparence, la France a réalisé d'importants progrès, même si la situation n'est jamais totalement satisfaisante. Un certain nombre de résultats sont parlants, notamment ceux obtenus lors des enquêtes destinés à contrôler la mise en oeuvre de la Déclaration de Paris, effectuées entre 2005 et 2011, et des engagements pris à Busan en 2014 et 2016.
Malgré ces bons résultats, la France fait toujours figure d'élève moyen dans l'index sur la transparence de l'aide publique au développement, basé sur le standard de l'initiative internationale pour la transparence de l'aide – IATI – , établi par l'ONG Publish what you fund. Dans le cadre du plan d'action national pour une action publique transparente et collaborative, qui s'échelonne entre maintenant et 2020, nous avons pris des engagements en matière de transparence. Nous continuerons de porter ce sujet, sous l'oeil exigeant du Parlement.
J'entends ce que vous dites sur la qualité de l'aide, dont vous souhaitez qu'elle soit avant tout orientée vers l'obtention de résultats et non mise au service de la communication. Nous partageons cette préoccupation. D'ailleurs, le Centre de crise et de soutien agit sans forcément que cela se sache. Il reste loin des caméras, mais apporte des réponses, parfois en missionnant des ONG – comme ACTED, l'Agence d'aide à la coopération technique et au développement, qui participe aussi au CNDSI – qui sont souvent le le dernier espoir des victimes de violences, de conflits ou d'aléas climatiques. Je le répète, j'entends ce que vous dites, et nous allons porter cette flamme avec vous.