Monsieur le député, le Gouvernement est très mobilisé ; nous ne devons pas nous payer de mots, mais au contraire nous donner les moyens de réaliser nos ambitions. Une trajectoire budgétaire a été définie ; nous devons atteindre 0,55 % d'ici à 2022.
Des programmes très concrets sont en train de voir le jour. Je pense notamment à l'Alliance pour le Sahel, destinée à des pays où la jeunesse désespère parfois d'accéder à l'éducation, à un emploi… Elle vise notamment à développer l'entrepreneuriat et à soutenir le secteur agricole. Nous sommes également engagés dans le Partenariat mondial pour l'éducation.
Dans son discours de Ouagadougou, le Président de la République s'est engagé à augmenter les fonds destinés à soutenir les PME et donc à aider la jeunesse africaine. Le dynamisme démographique de ces pays rend d'autant plus nécessaire d'obtenir des résultats.
L'action du Gouvernement est guidée par une volonté d'efficacité. La mission conduite par Jacques Maire au Niger, par exemple, nous montre la voie : il ne s'agit pas seulement d'engager des centaines de millions d'euros, mais de nous assurer qu'ils ont des effets sur la vie quotidienne.
Des collectivités locales soutiennent ainsi des initiatives – j'en ai cité un exemple concernant Madagascar – qui permettent de changer la vie de communes entières : ouvrir une école, installer un accès à l'eau ou un système d'irrigation, voilà qui permet d'ouvrir de nouvelles perspectives, d'offrir une vie meilleure. Cela peut paraître abstrait, mais ce sont là des idées qui s'incarnent sur le terrain et qui font souvent naître des sourires.