Les jeux resteront un monopole. Il n'est pas question de revenir sur le principe du monopole. L'idée d'ouvrir ce secteur à une concurrence illimitée parce que nous privatiserions la Française des jeux n'est pas dans la logique de la cession à laquelle le Gouvernement veut procéder. Il s'agit d'éviter un développement excessif des jeux en France. Qu'il s'agisse des jeux de grattage, du loto ou du pari sportif, tous resteront de l'ordre du monopole. Et une régulation s'appliquera. Je souhaite, et j'en ai discuté longuement avec Gérald Darmanin, qui a autorité sur la Française des jeux, qu'une autorité de régulation soit mise en place, parce qu'il y a un risque d'addiction, que je ne mésestime pas. Elle appliquera ses contrôles à l'ensemble de ces jeux pour éviter le développement des addictions. Et ces contrôles s'inscrivent dans la même perspective que précédemment : il s'agit d'avoir une régulation forte, cohérente et, s'agissant de la Française des jeux, réinventée, afin de garantir le maintien du contrôle de l'État même lorsqu'il cède ses actifs. Par conséquent, soyez rassuré, puisque je vous annonce que nous allons mettre en place cette autorité de régulation qui permettra de s'assurer qu'il n'y a pas de développement d'addictions au jeu dans le cadre de cette opération.