Monsieur le député, je partage votre volonté de lutter contre l'addiction au jeu. Que les choses soient très claires entre nous : il n'est pas question de se livrer à une opération qui puisse s'avérer spéculative – je pense avoir montré, au cours des dix derniers mois, mon opposition à toute opération de ce type – ni qui pourrait avoir pour conséquence de développer l'addiction des jeunes aux jeux.
Ce n'est en effet pas ma vision de la société ni ce que je souhaite développer. Je rappelle que l'État détient 72 % du capital de la Française des jeux, les 28 % restants étant détenus par des actionnaires minoritaires.
Je veux rappeler en premier lieu que le niveau des rentrées fiscales sera maintenu : il n'y aura aucune perte de fiscalité en raison du changement d'actionnaire majoritaire. En effet, le principe du monopole est conservé : il n'est pas question d'éparpiller la Française des jeux en plusieurs sociétés.
En second lieu, j'ai à coeur que le prélèvement réalisé au bénéfice du CNDS soit intégralement maintenu.