Ce sont deux choses différentes : il y a l'exploitation, d'un côté, le contrôle et la régulation de l'autre. Il n'est pas question d'affaiblir ce qui est au coeur de la souveraineté nationale : la sécurité, les contrôles, la régulation du trafic aérien.
S'agissant des redevances, je répéterai la remarque que j'ai faite précédemment, car elle me semble importante : oui, nous tirerons les leçons de ce qui s'est passé dans d'autres opérations. Il n'est pas question de répéter les erreurs qui ont pu être faites en fixant les tarifs une fois pour toutes, avec un mécanisme d'ajustement automatique, et en considérant que si cela augmente trop vite, ce sera tant pis pour l'usager. Il n'en est pas question, parce que ce serait injuste, inefficace, et que cela pourrait conférer à l'opération un caractère strictement financier, à l'encontre de l'objectif que nous poursuivons avec l'ensemble du Gouvernement.