Monsieur le député, je comprends votre préoccupation sur l'externalisation des emplois de conseillers clientèle. Nous sommes particulièrement attentifs à ce sujet, mais, dans une certaine mesure, il montre aussi les limites de l'État actionnaire lorsqu'il est confronté à des réalités commerciales et à la décision prise par l'entreprise de délocaliser une partie des prestations. Nous sommes évidemment attentifs à la dimension sociale de ces opérations de délocalisation. Nous sommes également attentifs aux contraintes qui pèsent sur Engie en matière de stratégie d'approvisionnement et de révision de son architecture commerciale, mais nous ne pouvons pas définir la stratégie du groupe à sa place. La régulation est une meilleure réponse à cette situation que la seule présence au capital.
S'agissant des infrastructures stratégiques, l'action spécifique permet de garantir le maintien de ces actifs, notamment pour ce qui concerne le gaz naturel et le gaz liquéfié. Je le répète, la détention par l'État d'une participation ou d'une action spécifique dans certaines entreprises lui permet de s'opposer à une décision contraire à l'intérêt général et à nos intérêts stratégiques. C'est la meilleure protection des intérêts stratégiques de l'État.