Monsieur le député, le montant de l'actualisation de l'intégralité des dividendes que pourraient rapporter, dans les années à venir, Aéroports de Paris est inférieur au produit de la cession. Même à supposer que nous n'envisagions cette opération que sous un angle strictement financier, elle serait intéressante. Pourtant, nous n'envisageons pas l'opération ainsi. Nous voulons redéfinir le rôle respectif de l'État et de l'entreprise dans la société, ainsi que les moyens de contrôle de l'État, par le biais de la régulation.
Hier, le contrôle de l'État passait forcément par la présence dans le conseil d'administration et la détention d'une part de l'actionnariat. Je pense très honnêtement que cela n'a pas donné tous les résultats espérés. De plus, cela nous a privés d'actifs très importants, qui représentent des milliards d'euros. Nous redéfinissons donc cette politique. La force de cette majorité est aussi de vouloir transformer profondément l'économie du pays.
Enfin, je vous confirme que le contrôle prévu par le décret relatif aux investissements étrangers en France s'appliquera à cette opération.