Nous sommes d'accord, le nombre d'apprentis dans les PME est aujourd'hui insuffisant. Ce capital manque cruellement pour le développement de nos entreprises industrielles. Nous souhaitons remédier à cette situation et réhabiliter l'apprentissage par des mesures concrètes.
Dans le futur projet de loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel, il est notamment prévu que l'aide à l'embauche soit ciblée sur les TPE et les PME et les niveaux bac et pré-bac, ce qui favorisera le développement de l'apprentissage.
La réglementation sur les conditions de travail sera revue afin de faciliter l'intégration des apprentis mineurs dans l'entreprise, par exemple dans le bâtiment. Les adaptations pourront concerner les horaires afin de lever les contraintes en la matière qui freinaient le recrutement.
En outre, l'apprentissage sera ouvert jusqu'à l'âge de trente ans. Les contrats pourront commencer à n'importe quel moment de l'année – jusqu'à présent, ils étaient alignés sur l'année scolaire.
Ces assouplissements permettront de rendre le cursus beaucoup plus attractif pour les jeunes et de simplifier les conditions d'emploi pour les entreprises.