… d'une manière socialement utile et écologiquement soutenable. Nous en avons urgemment besoin.
Nous proposons par exemple de consacrer la moitié de ces 100 milliards à la transition écologique, par la rénovation des bâtiments, le développement des énergies renouvelables et le déploiement d'infrastructures et de transports doux. La transition écologique est non seulement urgente, mais aussi créatrice d'emplois, des emplois non délocalisables dont nous estimons le nombre à 1 million sur cinq ans.
Avec l'autre moitié, nous proposons de nous attaquer à l'urgence sociale et de moderniser les services publics, en créant 350 000 places en crèches et 50 000 places en maisons de retraite – dont nous connaissons la situation dramatique – , et en rénovant les hôpitaux, les universités, les commissariats et les tribunaux. Tout cela coûte cher, mais nous en avons besoin.
Ce n'est manifestement pas le chemin qu'emprunte le Gouvernement, qui n'y est d'ailleurs pas encouragé par certains groupes d'opposition. Emmanuel Macron poursuit donc une politique entamée en 2007, avec laquelle certains souhaitent renouer alors qu'elle a montré ses limites et a même échoué. Loin de représenter un quelconque changement, une prétendue révolution ou même un renouveau politique, la coalition de droite qui apparaît sous nos yeux, cette coalition LREM – Les Républicains-En Marche – fait décidément perdre beaucoup de temps aux Français.