Quand, en 2007, à la suite d'une campagne menée sur le thème de « travailler plus pour gagner plus », les Français et les entreprises ont pu bénéficier d'un régime extrêmement favorable d'allégement de charges sociales et de défiscalisation des heures supplémentaires, l'appel a été fort, les effets d'aubaine se sont multipliés et, au final, les milliards d'euros de dépense publique se sont accumulés sans être, hélas, sincèrement budgétés ni financés.
Quatre milliards et demi d'euros plus tard, face à une dette publique de plus en plus profonde, à un chômage de masse dont la courbe tardait à s'inverser et alors que la reprise économique n'était toujours pas au rendez-vous en France, le gouvernement suivant a dû revenir progressivement sur ces avantages dispendieux pour les finances publiques, qui n'étaient pas en état de les supporter.