J'ai rencontré les associations d'anciens combattants de ma circonscription, la FNACA – Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie – , l'ONAC ou l'Association des ACPG-CTAM – anciens combattants-prisonniers de guerre et combattants d'Algérie-Tunisie-Maroc – : elles sont toutes favorables à cette revendication. Il y en a d'autres, notamment celles de la communauté rapatriée, qui attend toujours un bilan sur le rattrapage du retard du point de pension militaire d'invalidité depuis 1990 par rapport à l'inflation, ou des harkis, évidemment. L'attente est grande.
À l'heure où notre armée défend ses intérêts partout dans le monde, il est temps de redonner un sens à l'action. Je vous parle de droits : croyez-vous qu'avant de voter la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, une étude d'impact budgétaire a été réalisée en vue d'établir son coût ? Alors que le Président de la République, lorsqu'il s'est déplacé à Haïti, en Tunisie, en Afrique subsaharienne ou en Palestine, a proposé une aide de 50 millions, vous venez nous expliquer aujourd'hui qu'on ne pourrait pas trouver la même somme pour les anciens combattants. Non !
Mes chers collègues, aujourd'hui, c'est la République qui nous appelle : faisons fi des décisions budgétaires et votons ce texte pour montrer, au moins une fois, que le Parlement sait agir.