Intervention de Paul Christophe

Réunion du jeudi 22 mars 2018 à 15h45
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, président :

À vous entendre, le stockage à sec serait la panacée. J'imagine que le combustible qui est mis en stockage à sec doit quand même être refroidi, ce qui suppose qu'il y ait dans l'unité de stockage un échange d'air chaud et d'air froid et donc une alimentation électrique. Si le stockage s'était fait à sec à Fukushima, n'y aurait-il pas eu plus de dommages ? On peut en effet supposer que dans ce cas-là aussi, l'alimentation électrique aurait été défaillante.

D'autre part, vous nous dites que l'enfouissement sur un temps long n'offre pas forcément de garanties. Pensez-vous qu'un stockage à sec pendant la même durée offrirait les mêmes garanties qu'un stockage en profondeur ? Je pense notamment à la résistance du béton dans le temps ainsi qu'à la fragilité du dispositif face à des agressions extérieures ou aux éléments naturels.

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