Les chiffres proviennent souvent des cabinets spécialisés qui servent d'intermédiaires pour ce type d'opérations. Les montants sont fréquemment bien supérieurs à ce que nous comptabilisons, pour notre part, comme de véritables investissements directs. La communication financière peut l'emporter, en effet, sur la rigueur comptable : lorsque l'on annonce un deal, on a tendance à citer des sommes très importantes qui ne correspondent pas toujours aux investissements réalisés dans les faits. Notre approche est très comptable, si je puis dire, autrement dit très précise, ce qui explique que nos chiffres soient inférieurs : en flux, les investissements étrangers qualifiés de directs s'élèvent à une cinquantaine de milliards d'euros par an – c'est moins que ce qui est annoncé parfois dans la presse.