Merci pour l'éclairage très complet que vous nous avez apporté.
À la page 4 du document sur lequel vous vous êtes appuyé, on voit que notre position nette s'est dégradée en 2017, le solde passant à 480 milliards d'euros. Comment expliquez-vous la réduction du stock d'investissements directs en France ? Est-ce une simple anomalie statistique ou bien un signe préoccupant ?
À la page 9, il est dit que les « investissements entrants sont créateurs d'emplois et de croissance » : il est important de le rappeler, car on a tendance à avoir un regard assez négatif sur les investissements étrangers. Avez-vous des éléments statistiques plus précis ? En nombre d'emplois créés et en points de croissance, que représente, par exemple, un investissement de 1 million d'euros en France ?
La Chine ne figure qu'au douzième rang des « investisseurs ultimes », page 6, avec 10 milliards d'euros en 2016, Hong Kong compris. Le président Marleix a rappelé que les médias parlent beaucoup des investisseurs du Golfe, mais c'est également vrai des Chinois. Le bruit médiatique sur les velléités d'investissement de ces pays correspond-il à une réalité qui ne serait pas visible statistiquement ou seulement un effet de surmédiatisation par rapport aux investissements provenant d'autres pays ? Est-ce un peu symbolique, en fait, ou au contraire un véritable enjeu en matière d'investissement, en flux comme en stock ?