Merci pour votre présentation, qui nous a donné une idée des investissements étrangers en France. Les 40 milliards d'euros de revenus qu'ils dégagent sous forme de dividendes correspondent grosso modo, avez-vous dit, à la charge de la dette publique en France ou à notre facture pétrolière.
Les prévisions de croissance de la Banque de France sont plutôt optimistes : elles s'élèvent désormais à environ 1,9 %. La consommation des ménages progresse, mais la vigueur des entreprises mérite également d'être soulignée. Mais les prévisions de croissance sont toujours assorties d'un bémol : les taux d'intérêt restent relativement bas. Cette situation favorable est-elle appelée à durer ? Quelles seraient les conséquences s'ils devaient changer ?
Mon prédécesseur à l'Assemblée nationale, François Loos, s'est longtemps intéressé à notre commerce extérieur. Cela fait de nombreuses années que l'on s'inquiète des difficultés rencontrées en la matière, mais il semblerait qu'il y ait aujourd'hui quelques signes positifs. Envisagez-vous une évolution favorable dans les années à venir ?