Plus globalement, nos petites et moyennes entreprises ont pour principal interlocuteur les établissements financiers, c'est-à-dire les banques. Il faut replacer les choses dans la maison centrale. Au cours de la crise financière, la relation a pu être mouvementée, voire douloureuse, mais nous en sommes sortis. C'est ainsi que, depuis deux ans, nous assistons à un grand mouvement de financement et d'accompagnement de nos PME. Reconnaissons que la colonne vertébrale du financement de nos PMI dans les territoires est constituée par les établissements financiers.
Par ailleurs, nous disposons d'une palette d'outils de financement qui permet à l'entrepreneur de faire appel, en fonction de l'état de sa situation de développement ou d'accompagnement, à tel ou tel mode de financement : Bpifrance, le crowdfunding, le financement participatif, dont le private equity, le capital-investissement qui a fortement progressé et qui est très présent dans les territoires. C'est important, surtout lorsqu'il s'agit d'un complément de financement.
Nos entreprises ont également besoin de sens : trouver des financements éthiques y participe. Ce que l'on appelle la responsabilité sociale des entreprises (RSE) fait partie d'un engagement de la part de nos entrepreneurs. Ils sont de plus en plus responsables dans les territoires, car, au-delà du développement économique, l'emploi est un enjeu.