Monsieur Béchu, c'est avec beaucoup de plaisir que nous vous auditionnons ce matin pour votre nomination, proposée par le Président de la République, à la fonction de président du conseil d'administration de l'AFITF. C'est une instance importante, compte tenu des enjeux qu'elle a à traiter en matière d'infrastructures.
Outre les questions auxquelles vous avez déjà répondu par écrit, nous souhaitons connaître votre sentiment sur l'engagement de l'AFITF concernant les nouvelles mobilités. Aujourd'hui, les réflexions portent sur le véhicule complètement autonome et les nouvelles énergies possibles, notamment l'hydrogène. Quel est le rôle de l'AFITF dans cette réflexion ? Pensez-vous devoir être en charge du financement d'un certain nombre d'infrastructures nécessaires à cette organisation ?
Quel est votre sentiment sur les plateformes de multimodalité qui permettent la continuité des transports par le fer, la route et les canaux ?
Quel est votre avis sur le « dernier kilomètre », en matière de livraison ? L'AFITF doit-elle s'en tenir au financement des grandes infrastructures, ou doit-elle inclure la totalité de la chaîne de transport ?
L'AFITF est avant tout une structure de financement. Elle n'a pas l'expertise nécessaire pour décider des grandes orientations. Souhaitez-vous que l'AFITF se renforce en la matière pour améliorer son autonomie vis-à-vis de l'État ?
Enfin, parce que c'est le nerf de la guerre, vous semble-t-il important de stabiliser les recettes sur des contrats pluriannuels, et quelle est la capacité de l'AFITF à élargir les assiettes de prélèvements ?