Intervention de Florent Boudié

Réunion du mercredi 4 avril 2018 à 9h35
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié :

Le cas dramatique qui vient d'être cité doit être examiné avec attention : il convient en particulier de prendre connaissance des explications données à ce sujet par les services de l'État.

Sur le fond, ces amendements posent problème en ce qu'ils supposent, comme l'a dit la rapporteure, que le simple fait d'avoir eu l'intention à un moment donné, une fois la frontière franchie, de demander l'asile, donnerait le droit à une personne de se maintenir sur le territoire français. Or, ce n'est pas le cas : les lois de 2015 et 2016, que vous connaissez fort bien, ne prévoient le droit à se maintenir qu'à partir du moment où la demande d'asile a été enregistrée. Non seulement vos amendements sont satisfaits à plusieurs niveaux – à toutes les étapes, qu'il s'agisse de la rétention, de la non-admission ou de la zone d'attente, chaque ressortissant se voit indiquer ses droits –, mais en les défendant, vous êtes en contradiction avec des dispositions que vous avez pu soutenir par le passé.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.