Selon les Nations unies, on compte dans le monde vingt-neuf pays dans lesquels les femmes risquent l'excision. Au total, 140 millions de femmes et fillettes ont subi cette mutilation, et 30 millions en seront victimes dans les cinq ans à venir. Imaginons donc le potentiel de demandes d'asile sur notre sol que cela représente d'ici à 2023…
Le sujet est majeur, et soyez assurés que je regrette profondément que le Gouvernement ait délibérément choisi de l'exhiber comme un chiffon rouge, cédant dans le même temps aux pressions de lobbies. Au demeurant, ce n'est pas parce qu'on nous tend un piège politique que nous devons renoncer à débattre sur le fond.
La France ne doit pas arbitrer entre les atteintes aux droits de l'homme : elle doit les condamner toutes. Dans l'ensemble des pays qui appliquent la charia, divers types de mutilations sont possibles, et même la lapidation.