Celles et ceux qui en bénéficient aujourd'hui continueront d'en bénéficier demain. Personne n'entend renier ce contrat moral passé avec les cheminots, dont l'attachement au service public parle à tous, notamment à moi, qui fut leur collègue pendant plusieurs années. Je connais leur savoir-faire et leur engagement. Je sais que certains sont cheminots de père en fils et que ces parcours sont synonymes de fierté professionnelle et sociale.
Je veux le dire avec force, une force qui m'aidera, je l'espère, à être entendue par tous, dans cet hémicycle et au-delà : nombre de motifs avancés pour alimenter le mouvement social en cours reposent sur des inexactitudes.
Cette réforme organiserait la casse du service public ferroviaire et préparerait la privatisation rampante de la SNCF.