Nous aurions pu nous contenter de décider cette ouverture à la concurrence sans autre forme d'action. Agir ainsi eût été synonyme d'affaiblissement de la SNCF et de menace pour les cheminots. Tout au contraire, c'est un véritable pacte, durable, que nous entendons passer entre l'État, la SNCF et ses agents. Le premier acteur de ce pacte ferroviaire, c'est donc l'État, qui ne se contente pas d'afficher de belles intentions. L'engagement de ce dernier n'a rien de virtuel et tient en un chiffre : 36 milliards d'euros pour les dix prochaines années, soit 10 millions d'euros par jour et une augmentation de 50 % par rapport à la décennie écoulée.