Je l'ai dit cent fois, et je le redirai cent fois, voire davantage si c'est nécessaire : il n'y a pas de petites lignes. Il y a un réseau public et un service public, dont la raison d'être est de faciliter la mobilité de nos concitoyens, où qu'ils se trouvent. L'aménagement du territoire, la lutte contre l'enclavement et le sentiment de déclassement qui en découle reposent naturellement sur ce réseau. C'est pourquoi l'État accompagnera les régions dans leur ambition pour maintenir le lien ferroviaire partout où il est un vecteur essentiel de lien social, en particulier sur les territoires ruraux. Là encore, l'État joint l'acte à la parole donnée, avec un financement conjoint de l,5 milliard d'euros.