Nous allons donc remettre de la complémentarité, là où de la concurrence a été introduite, entre les activités du groupe SNCF, pour un aménagement équilibré du territoire.
Enfin, nous allons prendre notre part dans le transport modal.
Pour prendre ce chemin, il faut être progressiste. Il faut reconnaître l'exception française actuelle dans le domaine du transport ferré. Mais vous ne l'êtes pas, madame la ministre. Loin d'être les chevaliers blancs que vous voulez incarner, il y a chez vous tout du M. Juppé droit dans ses bottes de 1995. Il est en ce Premier ministre et en cette majorité de droite autoritaire et libérale.
C'est une réforme qui vise, en sous-main, tout autre chose que l'amélioration du service aux usagers. Elle vise à s'emparer du plus beau trophée de chasse dont les libéraux rêvent depuis longtemps : après EDF, GDF, France Télécom et d'autres, c'est le service public de la SNCF.