Monsieur le Premier ministre, dans deux jours, nous commémorerons Yom HaShoah. À l'époque, le monde savait, mais il avait laissé faire la barbarie nazie ; nous connaissons la suite. Notre histoire commande de défendre nos idéaux avec esprit de résistance et lucidité.
En mai dernier, le Président de la République a défini une ligne claire : « Toute utilisation d'armes chimiques » en Syrie « fera l'objet de représailles et d'une riposte immédiate ». Et d'ajouter : « Quand vous fixez des lignes rouges, si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d'être faible ».
Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous éclairer sur la position de la France ?