Monsieur le député, je sais votre attachement à la politique d'aménagement du territoire. Le numérique est vraiment un moyen privilégié de rétablir les équilibres territoriaux.
Le Gouvernement, dans la suite des engagements pris par le Président de la République, n'a pas choisi une technologie précise. Il a choisi d'assurer des niveaux minimaux de service. Il faut que chaque citoyen français puisse bénéficier de 8 mégabits en 2020, et de 30 mégabits en 2022. Pour ce faire, il est certes indispensable d'activer la fibre optique sur tout le territoire, mais aussi d'utiliser d'autres techniques. C'est ainsi que, la semaine dernière, Eutelsat, Orange et Thales ont signé un accord pour lancer, d'ici à 2021, un satellite de nouvelle génération de communication haut débit. C'est l'ensemble de ces techniques qui nous permettra d'atteindre ces objectifs.
L'Europe a fixé comme objectif de passer, à l'horizon 2025, à la « société du gigabit », c'est-à-dire 1 000 mégabits. Si nous voulons y arriver, il faudra, petit à petit mais le plus rapidement possible, assurer l'arrivée de la fibre chez chaque usager, ce qui prendra plus de temps.
D'ici là, monsieur le député, nous allons utiliser l'ensemble des techniques disponibles – par satellite, par fil, par ondes hertziennes – pour assurer ce niveau minimum, qui est absolument indispensable sur tous les territoires.