Je sens l'humour taquin de M. le président avant le dîner…
Non, nous n'allons pas le retirer. Je me réjouis de voir que vous vous préoccupez du problème, madame la ministre – je n'en doutais pas ! – mais votre argument relatif au fait que celui-ci ne concerne que l'entreprise ne tient pas. D'abord, nous faisons la loi. Vous l'avez répété : pour l'instant, 100 % des actions de l'entreprise SNCF appartiennent à l'État. Ce dernier a donc de fait une responsabilité. Et puis le rapport peut être fait de plusieurs manières, en consultant les syndicats et les représentants du personnel par exemple. Il n'est pas nécessaire d'aller fouiller dans la vie privée ou les problèmes médicaux des salariés. Il me semble que l'État peut prendre cette responsabilité. Vous nous donnez à moitié raison : je vous propose d'aller jusqu'au bout.