Merci à M. Lecoq d'avoir appuyé mes propos.
Monsieur le rapporteur, les jeunes ont bon dos ! Non seulement ils n'ont plus de cars Macron, mais, à partir d'un certain âge, les transports ferroviaires leur sont presque inaccessibles, tant la politique qui a été menée et qui va aboutir à l'adoption de ce pacte ferroviaire a provoqué un surenchérissement des tarifs de l'ensemble des moyens de transport.
Plus généralement, je ne comprends toujours pas que vous vous arc-boutiez contre l'introduction dans le texte de la dimension stratégique relative à la transition écologique car, pour le coup, cela donnerait une perspective d'avenir au transport ferroviaire. Au-delà des proclamations du candidat puis du Président Macron – « Make our planet great again » – , nous attendons de voir, dans les faits, la majorité prendre la question à bras-le-corps. Nous avons souligné à l'envi les avantages comparatifs du train en termes économiques et surtout écologiques ; je ne pense pas que vous puissiez les contester, tant ils sont évidents. Vous refusez pourtant toujours d'introduire ne serait-ce qu'une phrase qui donnerait un sens, en l'occurrence écologique, à la politique ferroviaire, au-delà de la simple vision à court terme de la concurrence libre et non faussée. Vous comprendrez donc que nous doutions de votre volonté et de votre capacité politiques à envisager autre chose que ce monde fini de la concurrence sans fin.