Ils n'ont pas les mêmes droits à l'ancienneté que les autres salariés, puisqu'ils peuvent être en poste à l'Assemblée nationale depuis vingt ans et ne bénéficier – ayant changé cinq fois de député et n'ayant pas eu la chance de tomber sur celui appelé à être réélu quatre fois – que d'une ancienneté de deux ans.
Ils n'ont toujours pas de convention collective. Et quand il y a de grands changements à l'Assemblée nationale, ils se retrouvent sans boulot ; on vit en ce moment des drames, des collaborateurs de la précédente législature ne retrouvant pas de travail – car quand on est collaborateur parlementaire, on est étiqueté politiquement, et, si cela peut parfois aider pour retrouver un travail, c'est plus souvent un poids, surtout quand on est issu de mouvements minoritaires.
On ne peut pas avancer des arguments de droit commun s'agissant d'une profession qui est aussi éloignée du droit commun et qui aurait besoin d'avoir des perspectives. Voilà pourquoi je soutiendrai ces amendements.